D’après les statistiques, le Royaume-Uni compte une population conséquente d’environ 0,4 million de cochons d’Inde.
Suite à une étude récente, le VetRecord*, une des revues vétérinaires les plus anciennes (1888) et les plus réputées du Royaume-Uni, cite les points les plus importants à suivre pour optimiser les conditions de détention de ces animaux.
En ce qui concerne l’alimentation, une attention particulière doit être portée à la présence de foin en quantité suffisante pour permettre l’usure dentaire et éviter ainsi les problèmes.
Un apport suffisant en vitamine C est aussi essentiel pour prévenir l’hypovitaminose ou scorbut. Il faut être vigilant avec les aliments supplémentés en vitamine C car il y a un risque d’oxydation et donc d’inactivité de la vitamine une fois le sachet ouvert.
Un accès trop important à des légumes verts riches en calcium peut être un facteur prédisposant aux urolithiases.
Sur le plan social, la présence d’un congénère est fortement encouragée et permet de limiter le stress favorisant le développement de nombreuses maladies essentiellement respiratoires.
La présence d’un lapin qui n’a pas le même comportement social n’est pas recommandée. Ce dernier peut être vecteur de maladies transmissibles au cochon d’Inde ou tout simplement l’agresser.
Au sujet de l’habitat, la température optimale pour cette espèce qui nous intéresse se situe entre 8°et 26°C : il est donc préférable de les loger à l’intérieur.
Malgré l’absence de vaccinations annuelles, il est conseillé de réaliser des visites de contrôle car il est souvent difficile de reconnaître les signes d’alerte. L’utilité est d’autant plus grande que le cochon d’Inde est une proie.
En cas de maladie, les symptômes n’apparaissent que très tardivement quand l’état de santé est déjà très dégradé et le cas quasi désespéré.
Sources : La Dépêche Vétérinaire n° 1525 du 18 au 24 avril 2020
* https://veterinaryrecord.bmj.com/content/186/9/279
Cet article a été sélectionné et rédigé par le Dr CARRERE